A vos crocs. Ce mercredi sort le très attendu "Twilight - chapitre 5 : Révélation 2e partie".
Dernière chance de voir Robert Patinson et Kristen Stewart en vampires.
Comment clore une saga sans décevoir ses fans ?
La métamorphose de Bella en
vampire
La survie de sa petite fille Renesmée
La condamnation à mort
du clan Cullen par les Volturi.
Aussi, on ne change pas une équipe qui
gagne, le dernier épisode de Twilight ne déroge pas aux règles imposées
depuis le premier et meilleur volet (et c’est tant mieux): romantisme
"has been", effets spéciaux au rabais (quoi que le design des loups s'est
amélioré), violence édulcorée.
Évidemment, la recette marche encore, parce que d’une certaine manière
on s’est un peu attachés aux personnages, on s’est fait prendre au
piège, Twilight c’est comme une bonne série (B) sur grand écran.
A l’ouverture, son
générique a de l’allure : lettres rouges puis blanches, du sang sur
fond de neige, paysages canadiens d’une beauté époustouflante pour
reprendre pile là où tout s’est arrêté : les yeux vampires de Bella.
Lorsqu’il est temps de faire ses adieux, il passe au noir et blanc,
énumère les acteurs des cinq volets, sans en faire trop, juste ce qu’il
faut pour émouvoir les fans. Bien sûr, il respecte le livre à la lettre
: « pour l’éternité » comme point d’orgue, passage obligé quand on sait
que Twilight a fait de la mièvrerie amoureuse sa marque de fabrique.
Pendant deux heures, les Cullen rapatrient
leurs amis vampires des quatre coins du monde. Pendant deux heures
s'entassent donc ces batteries de nouveaux personnages à peine
esquissés, quand ils ne sont pas là pour agrémenter le décor. Plus redoutable encore, la grande bataille finale est à la fois violente
(décapitations et autres réjouissances) et chaste (pas de sang),
mi-audacieuse, mi-consensuelle, mais pourtant, elle manque autant de
panache que de soin dans ses effets spéciaux.
Pour conclure, cet ultime volet ravira à coup sûr les adeptes de la saga Twilight.
Pour ceux qui ont la phobie des vampires, il suffit de passer votre
chemin, mais l'effervescence que va provoquer cette sortie, pourrait
bien gagner même les plus sceptiques.
Live for what you love.
Let's Be Swagg.
L.