Date de sortie: 4 juillet 2012
The Amazing Spider-Man a été réalisé par Marc Webb et le casting est composé de Andrew Garfield, Emma Stone, Rhys Ifans...
Synopsis:
Abandonné par ses parents lorsqu’il était enfant, Peter
Parker a été élevé par son oncle Ben et sa tante May. Il est aujourd’hui au
lycée, mais il a du mal à s’intégrer. Comme la plupart des adolescents de son
âge, Peter essaie de comprendre qui il est et d’accepter son parcours. Amoureux
pour la première fois, Gwen Stacy et lui découvrent les sentiments,
l’engagement et les secrets. En retrouvant une mystérieuse mallette ayant
appartenu à son père, Peter entame une quête pour élucider la disparition de ses
parents, ce qui le conduit rapidement à Oscorp et au laboratoire du docteur
Curt Connors, l’ancien associé de son père. Spider-Man va bientôt se retrouver
face au Lézard, l’alter ego de Connors. En décidant d’utiliser ses pouvoirs, il
va choisir son destin…
Avis:
The Amazing Spider-Man souffre en premier lieu du fait qu'il ne tient pas ses promesses. En
effet, ce dernier pose les "prémices de débuts d'esquisses de bases
d'amorces" sur à peu près tout mais sans jamais chercher à aller au-delà. En somme : "on vous dit ce qu'on va faire mais on ne fait que vous
le dire". Tout sur l'origine de Peter et la disparition de ses
parents ? Pas vraiment. Un méchant inédit et bien exploré ? On
repassera. Un Spider-Man "Amazing" ? Là encore, faut pas pousser.
A
l'instar d'un épisode pilote de série, le film s'obstine à mettre des
éléments en place: la
mort de Ben, les rapports entre Spider-Man et la police, la relation de
Peter avec Oncle Ben et Tante May, et principalement la disparition de
ses parents, tous ces éléments sont abordés mais très vite
rendus anecdotiques et laissés en plan. On imagine qu'ils se
déploieront et trouveront toutes leurs profondeurs dans les opus à
venir, mais il aurait été judicieux d'en présenter un moins grand nombre
pour en résoudre quelques-uns et surtout de ne pas vendre le film sur
la disparition des parents soit-disant expliquée.
Côté acteur, on regrette les talents trop peu exploités de Rhys Ifans en
Dr. Curt Connors/Lézard trop binaire et pas vraiment atypique. On
retrouve en lui - avec trop peu de subtilités et de changements - les
traits et la double personnalité de Norman Osborn/Bouffon Vert, en bien
moins charismatique. Pour les têtes d'affiche en revanche c'est
presque un sans faute. La fraîcheur des deux acteurs donne un souffle
nouveau aux caractères de ces deux héros.
Les effets visuels sont à la hauteur des espérances mais c'est tout.
La 3D est maitrisée mais sans grand intérêt, les scènes d'actions sont
trop peu nombreuses sur plus de deux heures de films : la 3D
n'y apporte rien.
En conclusion, le film est bien si on oublie tous ce qu'on sait sur Peter Parker. Pour les grands fan de Marvel, préparez vous à être dépaysés! ( Ne le regardez pas en 3D!)
Live for what you love.
Let's Be Swagg.
Let's Be Swagg.
L.
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