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14 mai 2014

Free Time : Grace de Monaco


En ouverture du Festival de Cannes, Olivier Dahan s'inspire d'un moment-clé de la vie de Grace Kelly pour un film très premier degré.
 

Date de sortie : 14 mai 2014
Réalisé par : Olivier Dahan
Titre original : Grace of Monaco







Synopsis
Lorsqu’elle épouse le Prince Rainier en 1956, Grace Kelly est alors une immense star de cinéma, promise à une carrière extraordinaire. Six ans plus tard, alors que son couple rencontre de sérieuses difficultés, Alfred Hitchcock lui propose de revenir à Hollywood, pour incarner Marnie dans son prochain film. Mais c’est aussi le moment où la France menace d’annexer Monaco, ce petit pays dont elle est maintenant la Princesse. Grace est déchirée. Il lui faudra choisir entre la flamme artistique qui la consume encore ou devenir définitivement : Son Altesse Sérénissime, la Princesse Grace de Monaco.

C’est le biopic qu’on n’attendait pas. 

Ce «biopic», où Nicole Kidman tient le rôle-titre, était très attendu après que sa sortie a déjà été plusieurs fois reportée et que la famille princière a publiquement dénoncé ses «références historiques erronées et littéraires douteuses».

En privilégiant une période charnière du mariage de Grace et Rainier, l’année 1962, Olivier Dahan risque de surprendre les spectateurs qui espéraient une biographie en grandes pompes de l’icône du Rocher. A la place, nous retrouvons Grace de Monaco six ans après son mariage avec le prince Rainier. Lequel vaque à ses occupations très politiques pendant que l’ex-égérie d’Hitchcock élève Caroline et Albert… La visite du maître du suspense, qui suggère à l’actrice un retour à Hollywood, va l’obliger à faire des choix décisifs...



En se focalisant sur le dilemme qui agite son héroïne, le réalisateur français livre avant tout un portrait femme à la fois glamour et tragique, doublé d’une séduisante réflexion sur le métier d’actrice. Avec Nicole Kidman, Olivier Dahan pouvait difficilement viser plus juste : une star planétaire, au talent indéniable, dont le premier mariage a fait jaser… Le parallèle, inévitable et troublant, fait la force d’un film qui s’autorise quelques libertés, assumées, avec la réalité des faits.





Le récit intime d’un couple hors norme

Dans la peau du prince absent, Tim Roth trouve un contre-emploi savoureux, loin des rôles de bad boys qui l’ont fait connaître. Le reste du casting est en retrait de ces deux "monstres" même si une poignée de seconds rôles tirent leur épingle du jeu à l’image du vétéran Frank Langella dans la peau du confident de Grace, le frère Tucker, et de la comédienne espagnole Paz Vega, irrésistible en Maria Callas.

        Sans ruer dans les brancards, Grace de Monaco parvient à proposer un regard incisif sur l’histoire d’une famille dont la presse people a chroniqué les moindres faits et gestes jusqu’à l’excès. Derrière le vernis du Palais, l'apparat d’un couple et les sourires de circonstances, le réalisateur de La Môme parvient également à tisser le récit intime d’un couple hors norme, sans le banaliser ni lui ôter sa part de mystère. Ce qui le rend d’autant plus attachant.


Des mauvaises critiques injustifiées !

     
     Avant même sa sortie, "Grace de Monaco" a en effet été très critiqué par la famille princière qui a tenu à prendre ses distances avec ce projet. A cela s'ajoutait un vif conflit entre Olivier Dahan et son distributeur américain, Harvey Weinstein. Le réalisateur français avait ainsi confié en octobre dernier les nombreuses difficultés rencontrées lors du montage du film, à cause de la volonté du puissant producteur d'avoir le finalcut.

        Malgré (ou à cause de) ce tapage médiatique, "Grace de Monaco" a été très fraîchement accueilli par la presse ce matin avant sa présentation officielle au festival de Cannes. Le Parisien a ainsi évoqué aujourd'hui un "accueil glacial" et "des sifflets" lors de la projection presse. Une information confirmée par d'autres journalistes présents dans la salle.

         Nicole Kidman est épatante ! Elle est à la hauteur de l’icône qu’était et restera Grace Kelly.  
« Grace de Monaco » aurait pu n'être qu'une simple biographie plate et sans réelle profondeur. Cependant, l'une des grandes forces du film reste la manière dont Olivier Dahan a bâti son film. A mi-chemin entre le long-métrage biographique traditionnel et le film politique, Grace de Monaco tient son spectateur grâce à la mise en scène rythmée insufflée par son réalisateur. 

Les images et les plans s'enchaînent, chaque détail est mis en valeur pour un résultat visuel très agréable. A l'écran, les paysages monégasques ensoleillés contrastent avec l'obscurité et l'atmosphère lourde d'un immense château vide et au demeurant assez froid. Nicole Kidman et Tim Roth, sont chacun le symbole même d'une partie de l'histoire. Et le film va de l'un à l'autre, sans que le spectateur ne trouve la possibilité de s'ennuyer.



Live for what you love.
Let's Be Swagg.
L.

18 janvier 2014

Free Time / Revue : Zumba

Allumer la radio et entendre" sa toune" passer (référence à mes amis canadiens!).
Mettre le son à fond.
Tout oublier et commencer à chanter, danser, se déhancher comme une folle....  
Comment ça vous ne faites jamais ça?
Je vous conseille alors soit d'allumer la radio, soit de tester la zumba!

            Je suis allée (de mon plein gré), après un long moment passé loin de la salle de cours, à une Zumba Party et bien sûr j'ai A-D-O-R-E ou comme je dirais sur twitter : 
"j'ai kiffé! #gym #fitness #zumba #addict #workout #strong #healthy #sogood #justdoit"
Que demander de plus : 4h de danse dans une ambiance que je qualifierais d'énorme, de magique, de fantastique...
La Zumba, c’est juste un cours de danse latino ?
          En fait pas vraiment, la Zumba est pompeusement appelée dans les clubs de gym "danse fitness". Le top pour ceux qui aiment faire du sport en s’amusant, c’est qu’un cours de Zumba se situe à mi-chemin entre le cours de danse latine et le cours de gym classique. Les chorégraphies mêlent des mouvements de danses latines inspirées de la Cumbia, la Salsa, le Merengue et le Reggaeton et des mouvements de fitness type "squats" et "crunches"(jargon des adeptes du club de gym qui désigne deux type d’exercices de musculation : un pour travailler les fessiers et l’autre pour les abdos). Se trémousser comme sur la piste de danse sur des rythmes latino en travaillant les différents groupes musculaires, voilà un peu le concept.

Qu'est ce qu'une Zumba party? 
          C'est le même principe qu'un cours sauf que le nombre d'élève est digne d'une boîte de nuit  et qu'il y a différents instructeurs ! Pour cette fois, nous avons eu le droit à 6 instructeurs :



  • CAROLE (Saulnois)
  • ISABELLE (Otterswiller)
  • RENE LOMANGA (Bruxelles)
  • FRANÇOISE (Sarrebourg)
  • KATIA (Sarrebourg)
  • VANESSA (Sarrebourg)









Pour votre culture
        La Zumba, a été inventée par le danseur et chorégraphe colombien Alberto « Beto » Perez. 

Très en vogue aux Etats Unis et au Canada, la Zumba a débarqué en France et est rapidement devenue l’une de nos activités favorite.




La Zumba, c’est bon pour quoi ?
      Une heure de Zumba apporte de nombreux bénéfices tant au niveau physique que psychique.
  • D’abord on travaille au niveau musculaire : les morceaux de zumba sont censés travailler tous les groupes musculaires. Progressivement, on gagne aussi en souplesse (pilates, étirements), en force et en endurance (on saute et on bouge beaucoup!).
  • On entraîne notre cœur en alternant des morceaux très énergiques axés cardio et des moments plus lents pour récupérer. Résultat, on travaille son souffle et on apprend à respirer plus facilement.
Au niveau du mental, on déstresse à fond. Et c’est fou ce que ça fait du bien! Cela tient sans doute au pouvoir fantastique de la danse, expression corporelle et artistique par excellence, qui vide la tête et nous fait oublier nos soucis. On se sent plus léger, libéré, comme après un cours de footing. Idéal pour décompresser après le boulot, les examens... !

Et c’est compliqué ou pas?

          Ça dépend ce que vous appelez « compliqué ». Pas besoin d’avoir fait 3 ans de danse avant, en principe les cours sont conçus de manière à ne pas exiger de savoir particulier. Si vous n’avez pas l’habitude de faire du sport, le premier cours risque d’être un peu laborieux, mais il restera efficace.  
L’essentiel c’est de bouger, de transpirer et de se faire plaisir ! 
Si vous n’avez pas le rythme dans la peau, vous risquez d’être largué et de ne pas réussir à suivre les enchaînements. Mais pas de panique, les mouvements sont récurrents donc normalement à force de les faire, ils devraient rentrer plus facilement. Un conseil : ne pas se poser de questions et aller à son rythme. La coordination, la synchronisation et le style pour épater ses amis, ça viendra après.

Quelques morceaux de Zumba ...
  • Crazy Love - Mara ft Beto Perez
  • Timber - Pitbull ft Ke$ha
  • Metela Sacala - El Chevo
  • Echa Pa'lla (Manos Pa' Arriba) - Pitbull ft Papayo 
  • Wrecking Ball-Katanah
  • Treasure - Bruno Mars
  • Dance, Dance, Dance - Zumba Fitness
  • Sweet  Girl -  Zumba Fitness
Envie d’essayer ?
Plus d’infos sur Zumbafitness.fr.
Pour les habitants de Sarrebourg, je conseille sans hésitation La Fabrik :
    http://katiawatzky.zumba.com/
    https://www.facebook.com/lafabrik.sarrebourg


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Let's Be Swagg.
L.
"Be what you want, doesn't matter what they say"
Léo
 

31 octobre 2013

Free Time : Gravity un navet?

On en entend beaucoup parler, de Gravity. Le mieux est encore d’aller s’asseoir face à la dernière réalisation d’Alfonso Cuarón, lunettes 3D sur le nez. Uppercut visuel assuré. Les mains moites, le cœur battant, c’est comme si on partageait la combinaison de Sandra Bullock et George Clooney. L’angoisse de leur dérive dans l’espace est palpable. Les images, réalistes à l’extrême, piègent sans problème les cerveaux des spectateurs.



Résumé court :
Le commandant de la navette spatiale américaine Explorer, Matt Kowalski et l'astronaute scientifique Ryan Stone, seuls survivants d'une mission spatiale destinée à réparer le télescope Hubble, tentent de retourner sur Terre en regagnant d'abord la station spatiale internationale.



Résumé long :
La navette spatiale Explorer effectue une mission de maintenance sur le télescope spatial Hubble, quand la nouvelle parvient aux astronautes qu’une vague de débris se dirige droit sur eux. L’équipe se prépare à évacuer. Mais il est trop tard, l’effroyable collision se produit. Une astronaute - Ryan Stone - se trouve propulsée dans l’espace. Le commandant de la navette, Matt Kowalsky, a également survécu et lui communique ses instructions pour la rassurer. Au terme de minutes éprouvantes, il parvient à la retrouver. Il l’arrime à lui à l’aide d’un câble et grâce à son propulseur l’emmène à sa suite vers la navette. Hélas il n’y a pas d’autres survivants et les destructions à bord la rendent inutilisable.
  
Le seul espoir semble être la station spatiale internationale à 100 kilomètres de là d'où Matt espère regagner la Terre à bord d'un Soyouz. Le parcours dans l’obscurité sidérale est l’occasion d’un échange entre les deux rescapés et Ryan confie à Matt comment elle a perdu sa fille au cours d’un banal accident. Depuis elle est hantée par ce destin tragique. Presque à cours d’oxygène, ils arrivent à la station spatiale. Mais à toute vitesse et dans l’impossibilité de ralentir, il leur faut s’agripper à quelque chose.


Ryan ne réussit qu’à se prendre les jambes dans les courroies du parachute d'un Soyouz qu’une fausse manœuvre a malencontreusement déployé. Sans doute Matt aurait-il pu lui rester accroché à l’aide du câble. Mais il comprend que son inertie les entraînerait tous les deux dans le vide spatial. Ainsi en dépit des protestations de la jeune femme préfère-t-il s’en détacher. Celle-ci libérée se retrouve d’autant attirée par la station où elle finit par entrer tandis que Matt par radio lui communique ses ultimes recommandations avant de disparaître dans l’infini.

À peine le sas refermé, elle se dirige vers le poste de communication pour lancer des appels radios à son compagnon. Pas de réponse. Elle comprend qu’il doit être mort et se résigne à appeler Houston. Silence aussi. Par contre un terrible incendie se déclare à bord. Il lui faut s’enfuir dans le Soyouz de secours. Les flammes se propagent dans la structure. Mais l’héroïne parvient à leur échapper. Une fois dans la capsule, elle se concentre sur le tableau de bord que surmonte une petite icône représentant Christophe de Lycie, patron des voyageurs. Elle tâtonne mais parvient à engager la manœuvre de séparation. Malheureusement, les câbles de son parachute retiennent le vaisseau à la station. Chaque nouvelle impulsion de ses moteurs l’expose même au risque d’une collision. Ryan est obligée de sortir pour le détacher. Mais bientôt survient la vague de débris. En quelques instants toute la station spatiale est réduite en morceaux et vole en éclats dans une scène apocalyptique. Ryan plaquée sur le Soyouz parvient miraculeusement à en réchapper.
 

Il ne lui reste plus qu’à reprendre place dans le poste de pilotage mais l'engin ne peut pas assurer son retour sur Terre puisqu'il a perdu son parachute. La seule solution est donc de tenter de rejoindre la station chinoise Tiangong. Heureusement, Ryan a été formée au pilotage du Soyouz. Mais Ryan découvre terrorisée que le Soyouz est à cours de carburant. Elle appelle encore Houston à l’aide. C'est alors qu'elle se rend compte que le Soyouz dans lequel il se trouve commence dangereusement à approcher de la Terre en ce sens qu'elle parvient à capter les ondes d'une radio. Dans son monologue avec celui dont elle croit entendre les réponses, un Inuit du nom d’Aninquaaq, la scientifique surdouée se prend à regretter les joies simples des terriens ordinaires. Entendant les aboiements d’un chien, elle en vient ainsi elle-même à aboyer. La malheureuse est à bout : succombant au désespoir, elle décide de se suicider en vidant progressivement l’habitacle de son oxygène.
  
Mais l’on entend un choc. C’est Matt qui frappe au hublot. Il actionne la poignée entre dans le poste de pilotage, referme la porte et pressurise la cabine. Un dialogue s’engage. Matt suggère à Ryan d’utiliser les rétrofusées de freinage comme moteur. Ryan se retourne. Matt a disparu et l’on réalise qu’il ne s’agissait que d’une hallucination. La jeune femme se sent revigorée voyant en l’apparition un signe de la providence.



Elle rouvre les vannes de l’oxygène. Certaine que Matt la soutient depuis l’Au-delà, elle actionne les commandes de séparation des éléments liés au module, afin de permettre l’allumage des rétrofusées.


Quelques minutes suffisent à l’astronaute pour rejoindre la station orbitale chinoise. Avec une confiance que plus rien ne peut ébranler, elle revêt son scaphandre et opère une manœuvre d’éjection qui la propulse à travers l’espace vers la station Tiangong. Se servant d’un extincteur pour se propulser, elle s’en s’approche à toute vitesse. Avec une énergie incroyable elle parvient à s’y accrocher et de là elle gagne le sas d’entrée. Il lui faut faire vite car la station déviée de son orbite ne va pas tarder à entrer dans l’atmosphère.

Aussitôt à bord, Ryan se dirige donc vers un module de redescente Shenzhou. Elle s’y installe, se concentre sur les écrans que surmonte une petite statue de Bouddha. Le module chinois est heureusement très proche du Soyouz et elle arrive donc à l'activer. Et puis c’est l’entrée dans l’atmosphère. Ryan parvient à faire se détacher la capsule de la station qui se désintègre en morceaux enflammés. La capsule fonce à toute vitesse. Ryan survivra-t-elle à cette ultime épreuve ou trouvera-t-elle la mort dans un ultime embrasement ? Le module échappe aux débris enflammés qui menaçaient de le percuter. Le parachute se déploie, les rétrofusées entrent en action. Enfin la capsule se pose, mais elle est conçue pour atterrir, et c'est dans un lac qu'elle arrive ; elle flotte cependant. Enfin les liaisons radio avec Houston sont rétablies. Ryan, saine et sauve, n’est pas au bout de ses peines, car un feu se déclare à bord. Il lui faut ouvrir le sas. L’eau s’engouffre dans l’habitacle. La capsule coule et se pose au fond du lac, heureusement peu profond, mais la jeune femme parvient in extremis à s’en extirper. Encore lui faut-il se libérer de son lourd scaphandre. Elle rejoint alors la surface et de là regagne la rive à la nage. Elle y tombe à plat ventre. Ses mains agrippent le sable. Elle parvient à se relever. Seule et victorieuse, elle s’avance sur la terre ferme.

Avis :



« C'est ça, le scénario ? » Et oui, la trame narrative de Gravity n’est pas bien longue, cependant, cette simplicité ne nuit pas au film. Bien au contraire, le film se recentre sur l'essentiel : l'humanité confrontée au vide, à l'adversité, à ses limites.

Les incohérences scientifiques et techniques, qui passeront inaperçus de la majeure partie des spectateurs de Gravity, peuvent aussi gêner un œil averti. On se retrouve avec des astronautes qui arrivent à se rattraper in extremis à un bout de métal alors qu’en réalité ce n’est pas possible !  Le réalisateur explique comment le tournage s’est passé :
"Dès le départ, nous avons souhaité que les plans soient réalistes, à tel point qu’on ait l’impression qu’on s’est contenté de filmer l’espace, explique le réalisateur de ce film qui pourrait bien rafler le prochain Oscar. Cela aurait été mon rêve, mais, bien entendu, c’était irréalisable (...) Certes, j’étais conscient qu’il nous faudrait quelques effets spéciaux, mais ce n’est que lorsqu’on a essayé d’utiliser des techniques traditionnelles que je me suis aperçu qu’on allait devoir mettre au point un dispositif inédit pour réaliser le film tel que je l’envisageais." Une réalisation qui a donc durée 4 ans, donc on peut pardonner 2, 3 petites erreurs en cours de route qui n’entache pas le film.

Pour finir, il faut saluer l'extraordinaire performance technique du réalisateur. Gravity nous immerge dans le vide spatial comme aucun film avant, lui, ne l’a fait. C'est une expérience qui mérite bien un ticket de cinéma (en 3D).


Live for what you love.
Let's Be Swagg.
L.



9 octobre 2013

Free Time : Demain j'arrête !

Hey What's up ?!

Dehors les températures baissent, la grissaille s'installe, les feuilles des arbres tombent, cette fois c'est sur, l'automne est là ! 
Étant très nostalgique j'avais donc besoin de me remémorer les bons moments sur la plage, au bord de la piscine ou sur le transat au fond du jardin. Pour cela, rien de tel que de vous parler de mon livre de plage de cette année. Autant vous le dire, la lecture n'est pas ma grande passion, pour que je vous parle d'un livre ici, c'est que je l'ai vraiment aimé !

Ce livre, c'est "Demain j'arrête" de Gilles LEGARDINIER.



Pourquoi ai-je choisi ce livre pour l'été ? Tout simplement car il était au moment de l'achat le TOP 3 des livres de poche. Influençable moi ? Du tout ! J'en ai donc lu le résumé qui m'a intrigué. Ni une ni deux, hop! dans mon panier. (Précisons que depuis il est passé number 1 des ventes des livres de poche cet été et il me semble qu'il est actuellement, début octobre numéro 2 ou 3.) 

Voici le résumé : 

Comme tout le monde, Julie a fait beaucoup de trucs stupides. Elle pourrait raconter la fois où elle a enfilé un pull en dévalant des escaliers, celle où elle a tenté de réparer une prise électrique en tenant les fils entre ses dents, ou encore son obsession pour le nouveau voisin qu'elle n'a pourtant jamais vu, obsession qui lui a valu de se coincer la main dans sa boîte aux lettres en espionnant un mystérieux courrier... 
Mais tout cela n'est rien, absolument rien, à côté des choses insensées qu'elle va tenter pour approcher cet homme dont elle veut désormais percer le secret. Poussée par une inventivité débridée, à la fois intriguée et attirée par cet inconnu à côté duquel elle vit mais dont elle ignore tout, Julie va prendre des risques toujours plus délirants, jusqu'à pouvoir enfin trouver la réponse à cette question qui révèle tellement : pour qui avons-nous fait le truc le plus idiot de notre vie ?

Alors ? Il donne envie non ? 
Pour vous le résumer à ma façon, en rentrant du travail un soir Julie voit un nouveau nom sur une boite aux lettres, un nom pour le moins intriguant, bizarre, amusant,... C'est là que tout commence, elle va vouloir connaitre ce nouveau voisin par tous les moyens, se mettant souvent dans l'embarras. Lorsqu'elle l'aura vu de ses propres yeux, elle voudra connaitre son métier, ses occupations, sa raison de vivre ici et bien des choses encore. Vous l'aurez deviné, cela ne sera pas chose facile puisque cet homme, peu bavard est plus que mystérieux. D'autres personnages interviennent également tout au long du livre, tous les plus touchants et amusants les uns que les autres. A la fin, Julie et .... Non mais vous ne voudriez pas que je vous donne la fin non plus ? Passez par la case lecture et on en reparlera ;)

Ensuite parlons de l'auteur. Gilles LEGARDINIER est mon nouveau dieu ! Bon... Pas sure que je m'attaque à ses thrillers (puisque ses principales œuvres en sont) mais ses comédies passeront immanquablement dans mes mains. 
Comment vous décrire la façon d'écrire de l'auteur ? Avec mes mots je dirais que vous lisez l'histoire, vous la vivez même parfois et d'un coup, une phrase sortie d'on ne sait où vous fait sourire, pouffer ou même éclater de rire sans que vous ne vous y attendiez. (cf. mes moments de solitude à rire seule sur la plage mon bouquin en mains). De plus Gilles LEGARDINIER arrive à faire régner le suspens et jusqu'au bout je me demandais comment chaque chapitre aller se terminer (l'expérience des thrillers surement...). C'est entre autre cette attente qui m'a rendue accro au livre jusqu'à la dernière page "Encore un chapitre et j'arrête, non juste encore ce chapitre là, oui oui chéri j'arrive je termine juste la page ! *3 pages plus loin* Mais attends il est trop bien ce passage !" Ça vous dit quelque chose ?
J'ai plus qu'adorer sa façon d'écrire à tel point que j'ai même lu les remerciements qui sont incroyablement bien écrit. Nous sommes loin des "merci maman merci papa merci le voisin,..." J'ai lu ce livre jusqu'au dernier point j'vous dis !

En bref, ce livre réuni absolument tout ce qu'il faut pour qu'un livre me plaise et que je le dévore. Alors si vous cherchez une lecture de détente qui vous changera les idées ne tardez plus et jetez vous sur "Demain j'arrête".

A très bientôt pour un article qui sera surement make-up.
Je vous embrasse, 

Enjoy Life !
Cha' .

4 octobre 2013

Free Time : Un avion sans elle...

Un avion sans elle de Michel Bussi (2012)

Résumé : 

Lyse-Rose ou Emilie ?
Quelle est l’identité de l’unique rescapé d’un crash d’avion, un bébé de trois mois ? Deux familles, l’une riche, l’autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité de celle que les médias ont baptisée Libellule.
 
Dix-huit ans plus tard, un Lyse-Rose ou Emilie ? Quelle est l’identité de l’unique rescapé d’un crash d’avion, un bébé de trois mois ? Deux familles, l’une riche, l’autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité de celle que les médias ont baptisée Libellule.

Dix-huit ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert le fin mot de l’affaire, avant d’être assassiné, laissant derrière lui un cahier contenant tous les détails de son enquête. Du quartier parisien de la Butte-aux-Cailles jusqu’à Dieppe, du Val-de-Marne aux pentes jurassiennes du mont Terrible, le lecteur est entraîné dans une course haletante jusqu’à ce que les masques tombent.
Hasards et coïncidences ne sont-ils que les ricochets du destin ?
Ou bien quelqu’un, depuis le début, manipule-t-il tous les acteurs de ce drame ?




Avis :
 
Enfin une histoire originale autour d’un crash d’avion ! 

J’ai acheté ce roman … à la gare ! Et je n’ai pas été déçue, j’ai presque eu l’impression que le temps d’attente passait plus vite pour moi que pour les autres passagers. Et puis je crois que je dois admettre que ce petit côté « histoire vraie » ajoute une pointe de sel.

Je n'ai pas décroché de ce roman pendant une petite semaine, une seule chose m'importait le moment où je pourrai me plonger à nouveau dedans. Incroyable ! L'auteur fait monter la tension au fur et à mesure, il vous révèle beaucoup de choses, certaines que vous pressentez mais vous avez toujours un doute et certaines informations qui sont lâchées comme de petites bombes et que vous ne comprenez qu'à la fin. Disons que les dernières 150 pages, vous ne pouvez les lire que d'une traite car on ne peut fermer le livre si proche de la résolution finale. 
 
Une telle intrigue de nos jours n'a plus de sens, on pense tout de suite au test ADN... Justement, l'auteur joue avec les époques, les techniques, les personnages, les intrigues car plusieurs choses se jouent dans ce roman. L'identité de la jeune femme est un véritable enjeu pour elle, pour sa famille, pour sa relation de couple (bien sûr est-elle amoureuse de son frère ?). Tout ça s'entremêle, se démêle et vous ne devinez que des bribes de choses, tout ne s'éclaire qu'à la fin. Merveilleux. Pour les non amateurs de cadavres à tout va, on est tranquille, rien de sanguinolent, les descriptions succinctes sont suffisamment évocatrices. 
 
Pour quelles lectrices ? 
Pour celles qui depuis qu’elles ont lu des livres de Musso, Mathilda... recherchent le frisson du mot, un seul et unique mot qui change toute l’histoire… J’ai eu ce frisson et c’est pour ca que je vous recommande ce livre aujourd’hui.

Le petit extrait qui me trotte encore dans la tête… 
 « Ce n’est pas la peur de la foule, c’est la peur de ne pas pouvoir être secouru… » 

 Un livre à dévorer.


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L.